Les chants

Chant de la 2ème DB


Aprés le Tchad, l'Angleterre et la France
Le long chemin qui mene vers Paris
Le coeur joyeux tout gonflé d'espérance
Ils ont suivi la gloire qui les conduits.
Sur une France, une croix de Lorraine,
Ecusson d'or, qu'on porte fièrement,
C'est le joyaux  que veulent nos marraines,
C'est le flambeaux de tous nos régiments.

REFRAIN

Division de fer toujours en avant
Les gars de Leclerc passent en chantant.
Jamais ils ne s'attardent, la victoire n'attend pas et chacun les regarde
Saluant chapeau bas.
Division de fer toujours souriant
Les gars de Leclerc passent en chantant.
D.B. vive la deuxième DB !


Ils ont vecu des heures merveilleuses
Depuis Koufra, Ghadamès et Cherbourg.
Pour eux Paris fut l'entrée glorieuse
Mais ils voulaient la Lorraine et Strasbourg,
Et tout là-haut dans le beau ciel d'Alsace
Faire flotter notre drapeaux vainqueur
C'est le serment magnifique et tenace
Qu'ils avaient fait dans les heures de douleur.

REFRAIN

Ils ont connu des brunes et des blondes
Dans les pays qui les ont vus passer
Mais dans leur coeur un seul amour au monde
Notre pays qu'ils viennent délivrer.
C'est pour eux tous dans un doux coin de la France
La fiancée qui attend le retour,
Elle oubliera tous les jours de souffrance
Quand la victoire lui rendra son amour.

REFRAIN

Au coin du feu dans la paix radieuse,
Très fièrement auprès de leurs enfants
Ils conteront l'histoire merveilleuse
Des bataillons de notre régiment
Gars de Leclerc sera le mot de passe
Qui groupera la poignée de français
Disant "malgré" quand la defaite passe
Restant debout, ne se rendant jamais.

La marseillaise


Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!

Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons

Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!

Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.

Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.

Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s'armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!

Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!

J'avais un camarade


Le trente et un du mois d'août
Le trente et un du mois d'août
nous aperçûmes sous le vent à nous
nous aperçûmes sous le vent à nous
une frégate d'angleterre,
qui fendait la mer et les flots,
pour attaquer Bordeaux.


Buvons un coup, buvons-en-deux
à la santé des amoureux,
à la santé du roi de france
et merde pour le roi d'angleterre
qui nous déclarer la guerre


Le commandant du bâtiment
fit appeler son lieutenant
"lieutenant te sens tu capable,
dis-moi te sens tu assez fort
pour prendre l'anglais à son bord?"


Le lieutenant fier et hardi
lui répondit "capitaine oui
faites monter votre l'équipage,
Hardi gabiers, fiers matelots,
faites monter tout l'monde en haut"


Et au premier coup de sifflet
On fit grimper tous les gabiers
et c'est çà coups de haches d'arme,
et c'est à coups de mousquetons,
qu'l'Anglais ramène son pavillon !"


Que dira t'on de nous tantôt
au Havre, à Nantes et à Bordeaux
d'avoir pris un si beau navire
de cent vingt pièces de canons
nous qu'en avions que trente deux bons bons.


Buvons un coup, buvons-en-deux à la santé des amoureux, à la santé des vins de france, à qui nous devons le succès d'être vainqueurs sur les anglais!

J'avais un camarade


I
J’avais un camarade
De meilleur il n’en est pas
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d’un même pas. } Bis

II
Mais une balle siffle, qui de nous sera frappé,
Le voilà qui tombe à terre
Il est là dans la poussière
Mon cœur est déchiré. } Bis

III
Ma main il veut me prendre, mais je charge mon fusil,
Adieu donc, adieu mon frère
Dans le ciel et sur la terre
Soyons toujours unis. } Bis